Gilles Bertin
Chanteur de Camera Silens – 1981 à 1986
Participe au braquage de la Brink's à Toulouse 27 avril 1988
Disparaît en Espagne jusqu'en 2016 où il se livre à la police à Toulouse
Reconnu coupable, il prend 5 ans avec sursis le 6 Juin 2017
Il aspire aujourd'hui à une autre vie.
Gilles Bertin, un punk, un vrai. Ce n'était pas « sexe, drogue et rock n' roll » mais « braquage, toxicomanie et Oï ». Il n'y a rien de poétique la dedans, mais la vie, la vraie. Tellement « No Futur » qu’après leur dernier gros coup tous ensemble. Il ne savait pas où aller avec ces 11 millions de francs (2 M d'€ )... rien de prévu, en tout cas pas si loin. 28 ans après il revient mais sans prévenir qui que ce soit, pour ne pas déranger comme il dit. Sa femme, ses ami.e.s et membres du groupe Camera Silens (dons il était le chanteur) étaient là pour lui à sa sortie du tribunal. C'est en homme libre qu'il veut avancer dans la vie, sans dette mais en pouvant dire enfin son vrai nom à son jeune fils.
Propos recueillis le 6 Juin 2018 à Toulouse
Gilles Bertin
Chanteur de Camera Silens – 1981 à 1986
Participe au braquage de la Brink's à Toulouse 27 avril 1988
Disparaît en Espagne jusqu'en 2016 où il se livre à la police à Toulouse
Reconnu coupable, il prend 5 ans avec sursis le 6 Juin 2017
Il aspire aujourd'hui à une autre vie.
Gilles Bertin, un punk, un vrai. Ce n'était pas « sexe, drogue et rock n' roll » mais « braquage, toxicomanie et Oï ». Il n'y a rien de poétique la dedans, mais la vie, la vraie. Tellement « No Futur » qu’après leur dernier gros coup tous ensemble. Il ne savait pas où aller avec ces 11 millions de francs (2 M d'€ )... rien de prévu, en tout cas pas si loin. 28 ans après il revient mais sans prévenir qui que ce soit, pour ne pas déranger comme il dit. Sa femme, ses ami.e.s et membres du groupe Camera Silens (dons il était le chanteur) étaient là pour lui à sa sortie du tribunal. C'est en homme libre qu'il veut avancer dans la vie, sans dette mais en pouvant dire enfin son vrai nom à son jeune fils.
Propos recueillis le 6 Juin 2018 à Toulouse
Gilles Bertin
Chanteur de Camera Silens – 1981 à 1986
Participe au braquage de la Brink's à Toulouse 27 avril 1988
Disparaît en Espagne jusqu'en 2016 où il se livre à la police à Toulouse
Reconnu coupable, il prend 5 ans avec sursis le 6 Juin 2017
Il aspire aujourd'hui à une autre vie.
Gilles Bertin, un punk, un vrai. Ce n'était pas « sexe, drogue et rock n' roll » mais « braquage, toxicomanie et Oï ». Il n'y a rien de poétique la dedans, mais la vie, la vraie. Tellement « No Futur » qu’après leur dernier gros coup tous ensemble. Il ne savait pas où aller avec ces 11 millions de francs (2 M d'€ )... rien de prévu, en tout cas pas si loin. 28 ans après il revient mais sans prévenir qui que ce soit, pour ne pas déranger comme il dit. Sa femme, ses ami.e.s et membres du groupe Camera Silens (dons il était le chanteur) étaient là pour lui à sa sortie du tribunal. C'est en homme libre qu'il veut avancer dans la vie, sans dette mais en pouvant dire enfin son vrai nom à son jeune fils.
Propos recueillis le 6 Juin 2018 à Toulouse
Ben Art Core
Photographe Militant
Athènes / 06-12-2018 /
Il y a 10 ans, le 6 décembre 2008, Alexis, un lycéen de 15 ans fut assassiné par la police d’une balle en pleine tête alors qu’il était venu manifester contre la crise qui venait de s’abattre sur la Grèce. Suite à cet assassinat, Athènes a connu plusieurs semaines d’émeutes.
Une famille pleure un fils disparu, un quartier se révolte de colère tandis qu’un pays se meurt dans une Europe indifférente.
Les étudiants et partis de gauche ont manifesté lors d’une marche pacifique à midi au départ de Panepistimiou. A 18h, ce sont les les libertaires et anarchistes qui manifestent du même point de départ pour arriver vers 20h dans Exarcheia.
Le cortège passe dans la rue où le jeune Alexis est tombé. Une plaque en sa mémoire y a était fixée aux cotés de celle de Berkin Elvan, un autre jeune également tué par la police. Berkin était un garçon turc de 15 ans frappé à la tête par une cartouche de gaz lacrymogène tirée par un policier à Istanbul après être sorti acheter du pain lors des manifestations antigouvernementales de juin 2013 en Turquie. Il est décédé le 11 mars 2014.
La tension est telle que la tristesse laisse la place à la colère et la rage. En une étincelle, des barricades sont montées et des cocktails molotovs sont confectionnés.
Les affrontements avec la police peuvent commencer. Ils dureront une grande partie de la nuit.
Exarcheia est en feu. Il fallait bien une émeute pour commémorer ce funeste anniversaire. Pour se rappeler qu’un ami, un frère, un camarade est mort ce jour là.
Mais cette année, l’ambiance est différente, elle est internationale. Grecque, mais aussi espagnole, italienne, française, allemande, danoise et sûrement bien d’autres nationalités sont représentées ce soir là. Des autonomes venus spontanément des quatre coins de l’Europe afin de manifester leur solidarité avec le peuple grec.
Exarcheia, ce petit quartier anar rappelle ainsi à l’Europe qu’il n’est pas mort broyé par cette « crise économique » et qu’il résistera et s’opposera encore et toujours contre la gentrification qui pointe timidement le bout de son nez. Le grand capital osera-t-il s’y frotter ?
Ben Art’Core / Krasnyi Collective